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La Roche
Date de parution : 18/01/2024
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

La Roche

Date de parution : 18/01/2024
 
Tous rêvent de fuir cette île désolée, où la ressource en eau est rare et contrôlée. La plupart des habitants s’épuisent à pomper des nappes inaccessibles. Ceux qui refusent cette...
 
Tous rêvent de fuir cette île désolée, où la ressource en eau est rare et contrôlée. La plupart des habitants s’épuisent à pomper des nappes inaccessibles. Ceux qui refusent cette cadence infernale n’ont d’autre choix que de se tapir dans l’obscurité. Mais dans cet univers de violence, une poignée d’individus...
 
Tous rêvent de fuir cette île désolée, où la ressource en eau est rare et contrôlée. La plupart des habitants s’épuisent à pomper des nappes inaccessibles. Ceux qui refusent cette cadence infernale n’ont d’autre choix que de se tapir dans l’obscurité. Mais dans cet univers de violence, une poignée d’individus n’a pas renoncé à la poésie. Au péril de leur vie, ils vont conjuguer leurs forces et chercher l’espoir et la beauté jusque dans les recoins les plus sombres de cette terre.
Que reste-t-il de l’humanité quand les corps et les esprits sont aliénés? Quel avenir se dessine quand les ressources sont mises sous scellés? Roman d’anticipation à l’onirisme fabuleux qui déploie un monde hostile et fragmenté, La Roche choisit de livrer combat grâce à une langue dont chaque mot virevolte, percute et vient nourrir la possibilité d’un renouveau.
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EAN : 9782350879215
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 150 x 220 mm
EAN : 9782350879215
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 150 x 220 mm

Ils en parlent

« J'ai lu La Roche et j'ai beaucoup apprécié ce premier roman : j'ai trouvé l'écriture très belle, sensible et touchante, c'est en effet la teneur constamment poétique que j'ai particulièrement aimé. Malgré l'atmosphère lourde, l'environnement désertique, le sujet, j'ai apprécié cette recherche constante de la beauté, le champ lexical du ciel, de l'océan, des étoiles qui ancrent le motif du rêve, et par là même de l'espoir, dans le récit. Le texte est entrecoupé d'extraits de gravures très personnelles et très belles de la jeune Loo, les descriptions sont précises, très visuelles, la relation entre Loo et son père est poignante... : ce livre a été une belle découverte ! »
Lucie / librairie de Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Calligan 06/05/2024
    Abandon au bout de la 19ème page. Ce petit bout de terre immergé dans l'Océan n'a pas déclenché en moi un quelconque intérêt. D'ailleurs artisan sur l'île vit avec sa fille Loo. La carte en début de livre ne correspond pas du tout au description faite dans le livre. Ce décalage a perturbé ma lecture entre autre.
  • Kittiwake 03/05/2024
    Il faudra quelques pages pour s’accoutumer au décor si étrange. Une île qui sombre, divisée en deux entités, qui abritent les Rocheux ou les Rocailleux, sous la houlette d’avant-gardiens zélés. Tous rêvent d’un ailleurs, d’un aller simple pour la Capitale, octroyé parcimonieusement aux plus méritants, que l’on ne revoit jamais … Ont-ils trouvé là-bas les promesses entrevues ? Pourquoi la fouisseuse s’obstine t-elle à chercher les traces de son amour, parti vers cet éden douteux ? Loo et son père tentent de comprendre les dessous de ce qui ressemble à une machination, et les explorations interdites d’un jeune musicien viendront conforter les soupçons. Cette fable moderne, qui surfe sur l’écologie et la politique fiction est portée par une écriture magnifique (néologismes superbes, allitérations, rythmes du phrasé, c’est un régal pour les amoureux des mots et de la langue), est un remarquable premier roman. 384 pages Héloïse d’Ormesson 18 janvier 2024
  • hcdahlem 23/04/2024
    L'art comme moyen d'évasion Dans ce premier roman d'anticipation à paraître chez Héloïse d'Ormesson, Martin Lichtenberg imagine une île coupée du monde et sur laquelle les habitants travaillent à pomper l'eau, leur ressource vitale en rêvant de figurer parmi les privilégiés autorisés à prendre le train pour la Capitale. Une vie contre laquelle un artiste et un musicien vont tenter se rebeller. C'est l'histoire d'un rebelle. C'est l'histoire d'un homme qui refuse les discours lénifiants. C'est l'histoire de Dael S’èn, artisan et artiste de la Roche. Il vit sur cette île coupée du monde, régie par un pouvoir dictatorial au service duquel La Garde patrouille pour éviter tout débordement, toute tentative de remise en cause des lois d'airain édictées pour conserver la mainmise sur la population. Afin de l'encourager, il leur fait miroiter la possibilité de prendre le train jusqu'à la Capitale, une sorte de paradis sur terre. Mais cet espoir ne fait vivre qu'une partie des habitants, les Rocheux. Ce sont les trimeurs, "individus lardés d’espoir, qui frétillent d’arrache-pied pour se caler au chaud dans le train et quitter l’île. Droit vers la Capitale, sans escale, c’est comme ça qu’ils voient l’avenir. Ils incarnent le poumon de la Roche, ceux qui se projettent encore un peu, pas loin de la léthargie, certes, mais pas encore dedans." L'autre partie de la population, les Rocailleux, a baissé les bras et se terre, vivant de petits trafics afin de trouver l'eau qui leur permettra de survivre. L'eau qui, comme dans Water Knife de Paolo Bacigalupi, est devenu l'enjeu majeur de cette société. Reste une poignée d'hommes de femmes qui entendent résister, à commencer par Dael S’èn et sa fille Loo, qu'il appelle affectueusement la Loupiotte. Au début du roman, on le voit braver le pouvoir en installant une guirlande lumineuse de sa fabrication pour mettre un peu de gaîté, d'art au cœur d'une ville qui se noie dans la grisaille. Échappant aux patrouilles, il peut trouver refuge chez la Fouisseuse qui vit dans un vieux sous-marin et passe son temps à ramasser un peu tout ce qui traîne. Un bric -à-brac dans lequel Dael peut se servir pour ses projets. C'est lors d'une cérémonie organisée pour fêter le départ d'un nouveau contingent d'Élus vers la capitale qu'il va faire la connaissance de Sol. Le musicien a nargué les autorités en interprétant un morceau de musique sur le piano de la Gare, provoquant étonnement et stupeur. Les deux hommes vont se retrouver et s'allier. Commence alors un jeu du chat et de la souris qui va voir, de rebondissement en rebondissement, s'affronter les artistes et le pouvoir. Un combat à armes inégales, mais qui va nous réserver de belles surprises et qui est ponctué par des extraits des Gravures de la Roche, sorte de journal tenu par Loo S’èn et qui éclaire le récit tout en lui apportant une note poétique. Martin Lichtenberg a parfaitement su rendre l'atmosphère de cette île où tout semble figé, délabré, où l'ambiance est aussi noire que la nuit, où il est davantage question de survivre que de vivre et où l'aliénation est un mode de gouvernement. Ici tout divertissement est une menace, toute question une menace. Si la science-fiction s'est déjà penchée sur cette thématique - on pense notamment à 1984 de George Orwell, à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou plus récemment aux Furtifs d'Alain Damasio - il faut bien reconnaître que le primo-romancier a réussi ici une version très originale du combat du pot de terre contre le pot de fer en y ajoutant une touche artistique. Et en démontrant combien l'art, et en particulier la musique, était subversif. Alors le vieux slogan l'imagination au pouvoir, retrouve une seconde jeunesse. NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques. L'art comme moyen d'évasion Dans ce premier roman d'anticipation à paraître chez Héloïse d'Ormesson, Martin Lichtenberg imagine une île coupée du monde et sur laquelle les habitants travaillent à pomper l'eau, leur ressource vitale en rêvant de figurer parmi les privilégiés autorisés à prendre le train pour la Capitale. Une vie contre laquelle un artiste et un musicien vont tenter se rebeller. C'est l'histoire d'un rebelle. C'est l'histoire d'un homme qui refuse les discours lénifiants. C'est l'histoire de Dael S’èn, artisan et artiste de la Roche. Il vit sur cette île coupée du monde, régie par un pouvoir dictatorial au service duquel La Garde patrouille pour éviter tout débordement, toute tentative de remise en cause des lois d'airain édictées pour conserver la mainmise sur la population. Afin de l'encourager, il leur fait miroiter la possibilité de prendre le train jusqu'à la Capitale, une sorte de paradis sur terre. Mais cet espoir ne fait vivre qu'une partie des habitants, les Rocheux. Ce sont les trimeurs, "individus lardés d’espoir, qui frétillent d’arrache-pied pour se caler au chaud dans le train et quitter l’île. Droit vers la Capitale, sans escale, c’est comme ça qu’ils voient l’avenir. Ils incarnent le poumon de la Roche, ceux qui se...
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  • benprdh 20/03/2024
    Une très belle découverte que ce premier roman du jeune auteur Martin Lichtenberg. On s’attache très vite aux héros dont les destins s’entremêlent au coeur de ce monde sombre et désolé que l’auteur nous dépeint avec une grande poésie. Martin Lichtenberg manie les mots avec habileté et chaque personnage s’exprime avec un style bien particulier. Et au fil des pages, à l’instar de nos protagonistes, on finit par trouver de la beauté dans ce monde d’apparence noir et hostile. A lire sans hésiter !
  • Depouvh 16/03/2024
    Attention OVNI ! Il n'y a aucun doute : Martin Lichtenberg aime les mots et les manie bien. J’ai particulièrement aimé les extraits des Gravures de Loo et ses déambulations urbaines. Son père fait tout pour préserver la petite fille de la dureté de la Roche, un peu à la manière du héros de « La vie est belle » de Roberto Benigni. Mais l’intrigue de ce premier roman ne prend pas place dans un camp de concentration, ni même dans nos sociétés contemporaines. On est dans un monde minéral cerné par l’Océan, probablement peu éloigné du nôtre puisque la manipulation par l’image règne et l’eau est devenue une ressource convoitée. Si ce cadre est omniprésent, de même que l’oppression de la police locale, la Garde, le propos de l’auteur est ailleurs : il nous invite à suivre quatre personnages qui, par la voie de la musique et de la poésie, cherchent à s’extraire de cet univers. Le récit est centré sur eux et par la grâce d’une écriture où le rythme du verbe succède à des descriptions soignées, l’on parvient à oublier le cadre et on se laisse embarquer vers l’inconnu, un peu comme Loo et son père dans la dernière scène du livre. « Et alors que nous avançons tous les deux, bercés par la mélodie qui me pénètre et m’envahit comme une ensorceleuse, je ferme les yeux et je fais taire mes pensées. Nous avançons, ou nous reculons peut-être, je ne sais pas et je ris car les bulles bleutées de mes souvenirs les plus heureux m’envahissent, me chatouillent et ne me quitterons plus jamais. » Attention OVNI ! Il n'y a aucun doute : Martin Lichtenberg aime les mots et les manie bien. J’ai particulièrement aimé les extraits des Gravures de Loo et ses déambulations urbaines. Son père fait tout pour préserver la petite fille de la dureté de la Roche, un peu à la manière du héros de « La vie est belle » de Roberto Benigni. Mais l’intrigue de ce premier roman ne prend pas place dans un camp de concentration, ni même dans nos sociétés contemporaines. On est dans un monde minéral cerné par l’Océan, probablement peu éloigné du nôtre puisque la manipulation par l’image règne et l’eau est devenue une ressource convoitée. Si ce cadre est omniprésent, de même que l’oppression de la police locale, la Garde, le propos de l’auteur est ailleurs : il nous invite à suivre quatre personnages qui, par la voie de la musique et de la poésie, cherchent à s’extraire de cet univers. Le récit est centré sur eux et par la grâce d’une écriture où le rythme du verbe succède à des descriptions soignées, l’on parvient à oublier le cadre et on se laisse embarquer vers l’inconnu, un peu comme Loo et son père dans la...
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