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Dans le ventre de Klara - Rentrée littéraire d'hiver 2024
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Éditions Récamier

Dans le ventre de Klara - Rentrée littéraire d'hiver 2024

Date de parution : 04/01/2024
"Ce roman est constitué de faits et d'imaginaire comme un corps de chair et d'os." - Régis Jauffret
De juillet 1888 à avril 1889, Klara Hitler porte dans son ventre celui qui est destiné à devenir l'incarnation du mal absolu. Pour la première fois, la mère du monstre... De juillet 1888 à avril 1889, Klara Hitler porte dans son ventre celui qui est destiné à devenir l'incarnation du mal absolu. Pour la première fois, la mère du monstre prend la parole sous la plume magistrale de Régis Jauffret, et nous confie le récit de sa grossesse funeste. 
Neuf mois...
De juillet 1888 à avril 1889, Klara Hitler porte dans son ventre celui qui est destiné à devenir l'incarnation du mal absolu. Pour la première fois, la mère du monstre prend la parole sous la plume magistrale de Régis Jauffret, et nous confie le récit de sa grossesse funeste. 
Neuf mois de violence et de religiosité étouffante, desquels naîtra celui qui incarnera le nazisme et la Shoah. Neuf mois durant lesquels Klara est traversée, habitée, possédée déjà par l'innommable, partagée entre l'amour pour son enfant à venir et les visions qu'elle reçoit malgré elle des crimes que ce fœtus, une fois devenu homme, commettra contre l'humanité tout entière.

Peu d'auteurs ont su explorer l'indicible avec le génie narratif dont fait preuve Régis Jauffret. Lui seul pouvait faire ce voyage dans les abysses, avec la conscienceque seule la littérature peut explorer profondément l'âme humaine.
Un roman sombre, violent et magnifique. 

Régis Jauffret est né à Marseille en 1955. Il fait ses débuts d'écrivain en 1985 avec Seule au milieu d'elle. Il connaît un grand succès en 1998 avec Histoire d'amour. En 2007, il publie Microfictions et remporte le prix Goncourt de la nouvelle. Lauréat du prix Décembre pour Univers, univers, puis du prix Femina pour Asiles de fous, Régis Jauffret est l'une des voix les plus importantes de la littérature française contemporaine.
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EAN : 9782385770570
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782385770570
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

On connaît bien Régis Jauffret. On le lit depuis presque quarante ans. Avec ce redoutable écrivain, le pire est toujours à venir.
Jérôme Garcin / L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nathavh 04/05/2024
    Un enfant peut-il naître mauvais? Peut-il avoir été envoyé sur terre par le Diable pour commettre les pires abominations? La mère d’Adolf Hitler, Klara, était très croyante, on dirait même bigote allant se confesser quotidiennement auprès de l’abbé Pabst un ecclésiastique dur et ancré dans cette dichotomie entre le Paradis et l’Enfer. Nous sommes en 1888 dans un village autrichien. Klara vit avec sa sœur Johanna, toutes deux femmes de ménage au service de son oncle et de sa femme Franziska et de leurs deux enfants. Après avoir vu perdu sa femme, Oncle épouse Klara. Klara appellera toujours son mari Oncle renforçant donc la notion d’inceste et de possible dégénérescence. Oncle est un homme dur, violent, pratiquement sans sentiments et dont les relations intimes avec Klara peuvent être qualifiées de viol car le plus souvent non consenties par elle. Il est aussi radin, la maison est peu chauffée ce qui entraîne la maladie et la mort des deux premiers enfants de Klara. Finalement elle tombera à nouveau enceinte et donnera donc naissance au plus grand criminel du vingtième siècle. Régis Jauffret nous fait très bien ressentir l’atmosphère anxiogène, étouffante et malsaine de cette famille peu conventionnelle. La peur aussi régit la vie de Klara et elle se réfugie dans la croyance chrétienne même si elle craint sans cesse le châtiment pour ses supposés péchés. Le livre est traversé par moments de passages relatifs à la Shoah. Si cela évidemment sert à faire le lien avec ce qu’il adviendra, après plusieurs reprises, ce procédé semble quelque peu artificiel même si on apprécie le fait que l’auteur ait lu de nombreux ouvrages à ce sujet. Ceci dit ce récit est extrêmement bien construit car peu d’informations existent quant à l’existence de Klara, elle même ayant détruit son journal. Une existence rude et glaçante où l’on découvre à de brefs instants des soupçons d’amour et d’humanité dans une vie de survie.Un enfant peut-il naître mauvais? Peut-il avoir été envoyé sur terre par le Diable pour commettre les pires abominations? La mère d’Adolf Hitler, Klara, était très croyante, on dirait même bigote allant se confesser quotidiennement auprès de l’abbé Pabst un ecclésiastique dur et ancré dans cette dichotomie entre le Paradis et l’Enfer. Nous sommes en 1888 dans un village autrichien. Klara vit avec sa sœur Johanna, toutes deux femmes de ménage au service de son oncle et de sa femme Franziska et de leurs deux enfants. Après avoir vu perdu sa femme, Oncle épouse Klara. Klara appellera toujours son mari Oncle renforçant donc la notion d’inceste et de possible dégénérescence. Oncle est un homme dur, violent, pratiquement sans sentiments et dont les relations intimes avec Klara peuvent être qualifiées de viol car le plus souvent non consenties par elle. Il est aussi radin, la maison est peu chauffée ce qui entraîne la maladie et la mort des deux premiers enfants de Klara. Finalement elle tombera à nouveau enceinte et donnera donc naissance au plus grand criminel du vingtième siècle. Régis Jauffret nous fait très bien ressentir l’atmosphère anxiogène, étouffante et malsaine de cette famille peu conventionnelle. La peur aussi régit la vie de Klara...
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  • littldoll 01/05/2024
    Klara vit une existence de soumission face à son mari violent, qui est également son oncle. Après la perte de ses premiers enfants, Klara est de nouveau enceinte. Elle n'imagine pas qu'elle porte en elle le Mal absolu mais d'effroyables visions l'assaillent quant au devenir de sa progéniture. Un livre qui m'a troublée.. Décédée avant les horreurs qui seront commises par cet enfant jamais nommé dans ce livre, Klara Hitler m'a touchée d'une certaine manière. J'ai éprouvé de l'empathie pour cette femme qui vit sous l'indifférence et la violence. Sans m'être réellement attachée à Klara, j'ai compatis à sa détresse .. Il était étrange pour moi de lire à propos de cette naissance à venir, tout en pensant aux faits atroces qui ont marqué l'Histoire. Son nom n'apparaît pas et pourtant je l'avais toujours en tête, déjà adulte, sans imaginer qu'avant cela il a eu une enfance. J'ai trouvé l'écriture belle et percutante, une lecture difficile mais poignante.
  • Danilan 30/04/2024
    le roman débute par: « En juillet 1888, aux alentours de la Saint Jacques, Oncle me fit grosse. » Peu d´archives existent sur l’enfance d’ Adolf Hitler. Régis Jauffret utilise la fiction pour raconter les 9 mois de grossesse de Klara, sa mère. Comme de nombreuses personnes, j’ai toujours été intriguée par la nature des parents de personnes qui se révèlent être des monstres. Régis Jauffret répond à cette question dans ce texte très fort, violent, difficile à lire, mais édifiant. J’ai lu l’an dernier « L’ange de Munich » de Fabio Massimi et j’y ai trouvé des correspondances , des éclairages. Deux livres passionnants sur notre Histoire. Klara est la domestique de son oncle. Agent des douanes, il l’épousera après la mort de sa première femme, avec une dispense de l’église catholique, puisqu’elle est sa nièce. Le texte est à la première personne, écrit par Klara. Issue d’un milieu très modeste, sans instruction, elle raconte un mariage où la femme est soumise aux besoins du mari dans des relations qui relèvent du viol. Cantonnée aux tâches domestiques, elle n’a aucune liberté. L’auteur ajoute le poids de la religion par le biais d’un curé pervers, obscurantiste qui fait de Klara une dévote insupportable, obsédée par le péché, à la limite de la folie. Elle se confesse quasiment tous les jours et parfois deux fois dans la même journée. La sœur de Klara, un peu simplette qui vit avec eux, épie sa sœur sur ordre du curé et lui rapporte quotidiennement les péchés de Klara réels ou inventés. Quant au mari, le personnage est odieux. Il méprise les femmes, rêve d’un empire autrichien puissant et d’une société où seuls subsistent les plus forts. Régis Jauffret sème les éléments qui fabriqueront le monstre, même s’il ne sera pas le seul. Le texte m’a surtout frappé par l’entremêlement de scènes de la Shoah aux pensées de Klara, rendant la lecture malaisée. Le nom de Hitler n’étant jamais écrit dans le texte, ces visions ressemblent à des prémonitions alors que ce bébé n’est pas encore né, innocent de tout péché. Klara a déjà perdu deux enfants du Croup. Ce bébé, elle l’aime, craint pour sa vie, rêve d’en faire un saint ou un soldat et espère qu’il lui sera reconnaissant de lui avoir donné la vie. Le roman se termine à sa naissance. L’ Histoire reste à venir. « Les mères demeureront toujours comptables des péchés commis plus tard par l'enfant qu'elles ont porté. On nous accusera d'avoir concocté neuf mois durant un assassin, un monstre »le roman débute par: « En juillet 1888, aux alentours de la Saint Jacques, Oncle me fit grosse. » Peu d´archives existent sur l’enfance d’ Adolf Hitler. Régis Jauffret utilise la fiction pour raconter les 9 mois de grossesse de Klara, sa mère. Comme de nombreuses personnes, j’ai toujours été intriguée par la nature des parents de personnes qui se révèlent être des monstres. Régis Jauffret répond à cette question dans ce texte très fort, violent, difficile à lire, mais édifiant. J’ai lu l’an dernier « L’ange de Munich » de Fabio Massimi et j’y ai trouvé des correspondances , des éclairages. Deux livres passionnants sur notre Histoire. Klara est la domestique de son oncle. Agent des douanes, il l’épousera après la mort de sa première femme, avec une dispense de l’église catholique, puisqu’elle est sa nièce. Le texte est à la première personne, écrit par Klara. Issue d’un milieu très modeste, sans instruction, elle raconte un mariage où la femme est soumise aux besoins du mari dans des relations qui relèvent du viol. Cantonnée aux tâches domestiques, elle n’a aucune liberté. L’auteur ajoute le poids de la religion par le biais d’un curé pervers, obscurantiste qui fait de Klara une dévote insupportable, obsédée par le...
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  • Bibiofeel 26/04/2024
    En choisissant ce livre, j'étais intriguée par le thème abordé et curieuse de découvrir comment l'auteur allait le traiter. Dès les premières pages, j'ai été déroutée par la plume singulière de Régis Jauffret. Son écriture, à la fois brutale et poignante, m'a saisie. Au fur et à mesure que je me plongeais dans l'histoire, j'ai été happée par son rythme et je n'ai pas pu le lâcher. Régis Jauffret explore avec audace la violence sous toutes ses formes, qu'elle soit physique, psychologique, ou même religieuse, nous plongeant au cœur de la noirceur de l'âme humaine. La figure de Klara, avec sa folie ? et sa bigoterie, m'a profondément troublée, bien que je n'aie pu ressentir d'empathie pour elle. Ce qui m'a le plus marquée, c'est la façon dont l'auteur intercale des visions prémonitoires dans le récit, comme des litanies annonçant l'horreur à venir. Jamais il ne mentionne le nom de famille de Klara, jamais il ne prononce le prénom Adolf. C'est le souvenir de qui est dans le ventre de Klara qui m'a incitée à poursuivre ma lecture malgré mes premières réticences. Ce roman est sombre, glaçant, mais incroyablement puissant. Régis Jauffret maîtrise à la perfection l'art de créer une ambiance, nous plongeant au cœur de l'obscurité avec une intensité saisissante. Il prend soin de souligner qu'il s'est appuyé sur des éléments tangibles de l'histoire des parents d'Hitler pour reconstituer leur quotidien pendant la grossesse de Klara, tout en comblant les parties manquantes ou floues par la fiction. C'est une démarche ambitieuse et audacieuse, que je salue avec admiration. "Dans le ventre de Klara" est une découverte littéraire que je ne regrette absolument pas. Ce roman me marquera longtemps je pense. À lire assurément ! En choisissant ce livre, j'étais intriguée par le thème abordé et curieuse de découvrir comment l'auteur allait le traiter. Dès les premières pages, j'ai été déroutée par la plume singulière de Régis Jauffret. Son écriture, à la fois brutale et poignante, m'a saisie. Au fur et à mesure que je me plongeais dans l'histoire, j'ai été happée par son rythme et je n'ai pas pu le lâcher. Régis Jauffret explore avec audace la violence sous toutes ses formes, qu'elle soit physique, psychologique, ou même religieuse, nous plongeant au cœur de la noirceur de l'âme humaine. La figure de Klara, avec sa folie ? et sa bigoterie, m'a profondément troublée, bien que je n'aie pu ressentir d'empathie pour elle. Ce qui m'a le plus marquée, c'est la façon dont l'auteur intercale des visions prémonitoires dans le récit, comme des litanies annonçant l'horreur à venir. Jamais il ne mentionne le nom de famille de Klara, jamais il ne prononce le prénom Adolf. C'est le souvenir de qui est dans le ventre de Klara qui m'a incitée à poursuivre ma lecture malgré mes premières réticences. Ce roman est sombre, glaçant, mais incroyablement puissant. Régis Jauffret maîtrise à la perfection l'art de créer une...
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  • olivierdidier2002 26/04/2024
    J'avoue que j'ai lu ce roman par curiosité (malsaine?) mais je n'avais jamais lu, ou entendu de choses qui évoquaient la période de gestation qui précéda sa naissance. On apprend que sa mère Klara, est servante chez celui qu'elle appelle "son oncle" et qu'elle devient sa troisième épouse. (d'ailleurs leur union nécessitera l'autorisation du pape. D'ailleurs la religion est omniprésente et elle est incarnée par l'abbé Prosbt, la mort aussi est omniprésente...La glauquitude....la misère, le désoeuvrement..Klara a pris la place dans le lit nuptiale de la femme qu'elle servait et qui est morte comme sont morts ses deux premier enfants.. avant qu'il naquit et qu'il deviendra tristement célèbre, il incarne encore le mal (alors qu'il a beaucoup de concurrents sérieux). Régis Jauffret ne cite jamais le nom de cet enfant de Klara...c'est une des forces du roman qui marque....Personnellement je recherche de la légèreté après ça...que lire?
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